Depuis quelques temps, j'ai l'impression que les séances Montessori prennent une nouvelle tournure avec Fiston. Il est en demande d'activités, et s'y adonne avec une application inédite. Il choisit ses plateaux avec soin, et parvient à arrêter une activité quand son intérêt est épuisé. Si la Vie Pratique a toujours ses plus grandes faveurs (casser des noisettes, laver le miroir, transvaser à la pince, découper, agrafer, etc.), il se lance aussi depuis peu dans des activités sensorielles : il a ainsi pris (ou repris) les volumes bleus, les deux premières boîtes de couleurs, les blocs de cylindres, les cubes du binôme et trinôme. Serait-il en chemin vers ce que M. Montessori appelle "la normalisation"?
En tous cas, c'est palpitant de le voir évoluer ainsi !
vendredi 19 juillet 2013
mardi 2 juillet 2013
Les noisettes et le contrôle de l'erreur
Une des activités favorites de Fiston (et des enfants qui viennent en atelier), c'est Casser des Noisettes. J'avais un casse-noisettes à tourner, qui a bien plu, mais dont l’intérêt commençait à décroître pour Fiston.
Alors j'ai rajouté sur le plateau un casse noisette traditionnel, plus difficile à manipuler. Gros succès, l'activité a retrouvé une très forte attractivité ! Le hic, avec ce casse-noisettes, c'est que les petits bouts de coquille sautent partout dans la pièce. J'étais ennuyée car Fiston ne semblait pas dérangé du tout par cela, il grignotait ses noisettes sans avoir l'air de remarquer les morceaux de coquilles alentour. Alors, jusqu'à aujourd'hui, je ramassais tranquillement à la main les coquilles, pour les mettre dans le petit pot destiné à être ensuite vidé dans la poubelle.
Et hier, j'ai relu les notes prises lors de mon premier stage. J'avais noté cette phrase de la formatrice :
"il faut laisser le temps à l'erreur d'apparaître à l'enfant".
Aujourd'hui, je n'ai pas ramassé les petits morceaux de coquille de noisettes éparpillés par terre. J'ai laissé le temps. Et quand il a eu cassé (et avalé) toutes les noisettes, Fiston est allé tout naturellement chercher la petite balayette et sa pelle, et il a ramassé les petits morceaux dispersés, puis a vidé sa pelle dans la poubelle.
J'étais à la fois désolée de ne pas lui avoir laissé le temps les fois précédentes, et tellement heureuse d'avoir enfin laissé à Fiston le temps de faire ce qu'il voulait faire. Une belle leçon pour la maman !
Alors j'ai rajouté sur le plateau un casse noisette traditionnel, plus difficile à manipuler. Gros succès, l'activité a retrouvé une très forte attractivité ! Le hic, avec ce casse-noisettes, c'est que les petits bouts de coquille sautent partout dans la pièce. J'étais ennuyée car Fiston ne semblait pas dérangé du tout par cela, il grignotait ses noisettes sans avoir l'air de remarquer les morceaux de coquilles alentour. Alors, jusqu'à aujourd'hui, je ramassais tranquillement à la main les coquilles, pour les mettre dans le petit pot destiné à être ensuite vidé dans la poubelle.
Et hier, j'ai relu les notes prises lors de mon premier stage. J'avais noté cette phrase de la formatrice :
"il faut laisser le temps à l'erreur d'apparaître à l'enfant".
Aujourd'hui, je n'ai pas ramassé les petits morceaux de coquille de noisettes éparpillés par terre. J'ai laissé le temps. Et quand il a eu cassé (et avalé) toutes les noisettes, Fiston est allé tout naturellement chercher la petite balayette et sa pelle, et il a ramassé les petits morceaux dispersés, puis a vidé sa pelle dans la poubelle.
J'étais à la fois désolée de ne pas lui avoir laissé le temps les fois précédentes, et tellement heureuse d'avoir enfin laissé à Fiston le temps de faire ce qu'il voulait faire. Une belle leçon pour la maman !
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